Description
« Plongeur professionnel » désigne principalement deux métiers bien différents dont le seul point commun est l’élément dans lequel ils travaillent et… baignent : l’eau. Le premier est un moniteur de plongée encadrant des plongeurs amateurs explorant ou photographiant des fonds marins. Le second est un plongeur industriel travaillant sous l’eau à des tâches qui se font généralement à l’air libre : soudage, découpe de métaux, etc. Un plongeur peut aussi désigner un professionnel du sauvetage ou du combat.
Le plongeur industriel ou scaphandrier peut travailler pour des entreprises de génie civil lors d’aménagements de barrages ou de ports, pour l’industrie du pétrole sur des plates- formes de forage en mer, ou même pour le BTP. Ses conditions de travail n’ont rien à voir avec les fonds sous-marins idylliques d’un lagon polynésien. Eau boueuse, froide ou grosse mer sont le plus souvent son lot. Il soude, découpe des taules, raccorde des tuyauteries, des câbles, exécute des travaux de maçonnerie, inspecte des barrages ou des épaves. Le tout à des profondeurs qui peuvent atteindre 150 à 200 mètres. Pour ce type de tâches la pratique de la plongée et de ses règles est indispensable, mais est loin de suffire. S’il est militaire le déminage et la détection font partie de ses missions. L’archéologie sous-marine emploie également des plongeurs. Mais ce sont d’abord des archéologues.
Compétences, qualités physiques et nerveuses au « top » sont indispensables. On n’exerce pas ce métier jusqu’à 60/65 ans. Passé 40 ans il faut songer à la reconversion.