Description
Ce professionnel se consacre à l’entraînement des chevaux pour le compte de propriétaires. Assisté d’un premier garçon, il s’occupe de la préparation physique et mentale des chevaux qu’on lui a confiés afin de les mener le plus loin possible dans la compétition. Il exerce soit en tant que salarié d’une écurie de course, soit en libéral. Son amplitude horaire est très importante : il débute ses missions tôt le matin, se déplace systématiquement aux courses qui se déroulent en semaine, le week-end et durant les jours fériés.
Le cœur de son métier consiste à préparer techniquement les chevaux de courses pour les épreuves hippiques. Il doit être capable de déceler les aptitudes de ses pensionnaires. Pour chacun d’entre eux, il concocte un programme de travail et de compétition adéquat. En manège ou sur les champs de courses, il entraîne donc quotidiennement les chevaux au saut d’obstacles, aux épreuves de trot attelé, de galop, de canter… Son objectif est d’amener le cheval de course au summum de sa condition physique tous les matins afin qu’il soit en mesure de gagner les épreuves de courses se déroulant l’après-midi. L’activité d’entraîneur requiert un bon sens de l’observation : il doit être capable de doser l’effort du cheval, d’appréhender les aptitudes à développer, d’anticiper les coups de fatigue et les blessures…
L’entraîneur est également un chef d’entreprise : il est susceptible de manager jusqu’à cinquante personnes (garçons de voyage, lad-drivers, grooms, assistants, jockeys, secrétaires…). Il est souvent responsable de l’ensemble de la gestion de l’écurie : la comptabilité, le recrutement du personnel, les commandes de matériel, la santé des chevaux, la législation de son établissement, l’inscription aux courses hippiques… C’est un métier qui implique donc d’endosser de lourdes responsabilités.
Le profil d’un entraîneur hippique est polyvalent. Il doit justifier de connaissances approfondies en hippologie puisqu’il est amené à intervenir dans le dressage et le soin des chevaux. Il doit également faire preuve d’aisance relationnelle puisqu’il doit à la fois gagner la confiance des propriétaires des chevaux et de toute son équipe. Enfin, l’entraîneur doit avoir une bonne résistance physique puisqu’été comme hiver, il mène des séances d’entraînement en extérieur.