Description
Le correcteur intervient sur tout texte écrit destiné à la publication. Il veille à la correction orthographique et grammaticale, tout en assurant une présentation typographique de qualité.
Le correcteur passe les textes des auteurs au crible et traque toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de typographie. Il est attentif à la forme comme au fond, et doit réussir à corriger mot à mot tout en intégrant le sens général du texte, dont il doit vérifier la cohérence. Dans certains cas, la correction proprement dite peut être complétée par du travail de ré-écriture ou « rewriting ». Il ne s’agit plus seulement de corriger les fautes, mais de modifier le texte, le couper, le compléter, ou de vérifier certains points qui semblent obscurs. Avec une règle d’or : ne jamais intervenir sans l’accord de l’auteur et respecter sa pensée avec toute la précision souhaitable.
Pour passer d’un ouvrage sur la peinture à un texte littéraire via un guide pratique ou une étude scientifique, vous devez faire preuve d’une solide culture générale et d’une grande ouverture d’esprit. Rares sont les entreprises ou les maisons d’édition qui proposent des postes de correcteur à temps plein. Vous exercerez le plus souvent en solitaire, à votre domicile, pour le compte de plusieurs employeurs. Presque tous les textes étant composés sur ordinateur, vous devrez également être équipé d’un matériel informatique et d’un modem pour expédier votre travail via Internet.
Certains pensent que la profession est menacée par le recours aux logiciels de correction automatique. Il est facile de leur objecter que quelle que sera la perfection atteinte par ces outils ils ne remplaceront jamais l’œil du professionnel averti.
Les correcteurs de la presse quotidienne parisienne forment l’aristocratie du métier et le syndicat des correcteurs qui revendique encore le monopole d’embauche est un passage obligé. Les autres formes de presse et l’édition échappent à ce monopole, la profession y est donc plus facile d’accès et les revenus plus incertains.